[RP] Bien commencer une relation avec une femme pour les nuls (ft. Marc)
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[RP] Bien commencer une relation avec une femme pour les nuls (ft. Marc)
par Linaelle De Cadix Ven 31 Oct - 7:56
{Marc}
Hier soir encore il était assis à ce feu de camp, à discuter de tout et de rien avec Sya, sa splendide suzeraine et amie. Les mots et les ricanement se répercutait entre les branches et jusqu'aux cimes des grands pins alentours, dont le tronc rougissait sous l'éclat de la danse des flammes enfermée dans un cercle de roches. La lune avait déjà depuis longtemps fait son ascension aux dessus de leur tête, et la fatigue commençant à se faire sentir pour la plus vieille des deux comparses, Sya se relevant alors avec le sourire. Il pouvait se souvenir encore parfaitement des mots qu'elle avait eu.
Je vais m'occuper des chevaux, il est temps de se mettre en route. A demain Marc.
Oui, à demain.
Ils devaient rentrer bêtement à Tours, après un voyage en Germanie pour des histoires héraldiques sur la famille de la Louveterie. Même si ça ne le concernait pas, ou de loin, il l'avait accompagné en tant qu'escorte par habitude autant que par envie. Il n'était plus qu'à deux jours de la destination finale et n'avait eu aucun ennui sur la route jusque là. Au grand bonheur de Marc d'ailleurs qui avait pris toutes ses maigres économies sur lui. S'allongeant à même l'herbe, les yeux tournée vers la voute bleutée et étincelante de cette nuit, le bouclé réfléchissait déjà à son retour, au fait qu'il pourrait revoir les enfants de Sya trooooop mignons, avant de repartir sans doute vers les Flandres après une petite pause. Après avoir remplit les fûts de sa taverne à raz-bords bien sûr, sinon la tavernière allait encore l'engueuler au retour.
Ça aurait du se passer comme ça.
Mais c'est sans compter qu'avec l'heure avancée, l'herbe tendre, la douce chaleur du feu, le crépitement du bois et les paupières lourdes, Marc s'était endormi comme une masse.
Qu'est c'que...
Se redressant sur les coudes avec les yeux-mis clos et une fresque marquée sur la joue à cause de l'herbe/oreiller, c'est tout ce qu'il est capable d'articuler. Les yeux ensommeillés regarde les alentours qui ne...Ressemblent absolument pas à Blois... Et c'est quoi ces cendres juste là, ces arbres... Ça lui rappelle quelque chose.
Oh putain ! Il a pas bougé ! Il est toujours à la même place, sur le même chemin ! Et les autres.... Sya est Julios ils doivent surement déjà être parti depuis longtemps ! C'est l'aube ! Merdmerdmerdmerde ! Il essuie d'un coup de manche la bave qui traine au coin de sa bouche.
Il va faire quoi maintenant ? Seul en pleine campagne, c'est vraiment pas le pied, rien que niveau sécurité ! Et niveau sociabilité, à part s'il se met à causer aux pommes de pins, il va pas pouvoir laisser aller sa langue de bavard au flot de conneries qu'il débite d'habitude. Et le voilà qui pousse un profond soupire en se rallongeant, dépité. Il a quoi de mieux à faire maintenant, sur cette route déserté par tous. Plutôt que de se faire chier toute la journée, autant tenter de bien terminer sa nuit. Il aura le temps de s'inquieter sur son retour plus tard. Par précaution, il garde tout de même sa dague dans sa main alors qu'il reprend une position propice au sommeil, fermant les yeux.
Sauf que là encore, le destin lui fait un pied de nez.
Tu voulais dormir ? Et bah nan ! V'la de la visite mon mignon !
Hier soir encore il était assis à ce feu de camp, à discuter de tout et de rien avec Sya, sa splendide suzeraine et amie. Les mots et les ricanement se répercutait entre les branches et jusqu'aux cimes des grands pins alentours, dont le tronc rougissait sous l'éclat de la danse des flammes enfermée dans un cercle de roches. La lune avait déjà depuis longtemps fait son ascension aux dessus de leur tête, et la fatigue commençant à se faire sentir pour la plus vieille des deux comparses, Sya se relevant alors avec le sourire. Il pouvait se souvenir encore parfaitement des mots qu'elle avait eu.
Je vais m'occuper des chevaux, il est temps de se mettre en route. A demain Marc.
Oui, à demain.
Ils devaient rentrer bêtement à Tours, après un voyage en Germanie pour des histoires héraldiques sur la famille de la Louveterie. Même si ça ne le concernait pas, ou de loin, il l'avait accompagné en tant qu'escorte par habitude autant que par envie. Il n'était plus qu'à deux jours de la destination finale et n'avait eu aucun ennui sur la route jusque là. Au grand bonheur de Marc d'ailleurs qui avait pris toutes ses maigres économies sur lui. S'allongeant à même l'herbe, les yeux tournée vers la voute bleutée et étincelante de cette nuit, le bouclé réfléchissait déjà à son retour, au fait qu'il pourrait revoir les enfants de Sya trooooop mignons, avant de repartir sans doute vers les Flandres après une petite pause. Après avoir remplit les fûts de sa taverne à raz-bords bien sûr, sinon la tavernière allait encore l'engueuler au retour.
Ça aurait du se passer comme ça.
Mais c'est sans compter qu'avec l'heure avancée, l'herbe tendre, la douce chaleur du feu, le crépitement du bois et les paupières lourdes, Marc s'était endormi comme une masse.
Qu'est c'que...
Se redressant sur les coudes avec les yeux-mis clos et une fresque marquée sur la joue à cause de l'herbe/oreiller, c'est tout ce qu'il est capable d'articuler. Les yeux ensommeillés regarde les alentours qui ne...Ressemblent absolument pas à Blois... Et c'est quoi ces cendres juste là, ces arbres... Ça lui rappelle quelque chose.
Oh putain ! Il a pas bougé ! Il est toujours à la même place, sur le même chemin ! Et les autres.... Sya est Julios ils doivent surement déjà être parti depuis longtemps ! C'est l'aube ! Merdmerdmerdmerde ! Il essuie d'un coup de manche la bave qui traine au coin de sa bouche.
Il va faire quoi maintenant ? Seul en pleine campagne, c'est vraiment pas le pied, rien que niveau sécurité ! Et niveau sociabilité, à part s'il se met à causer aux pommes de pins, il va pas pouvoir laisser aller sa langue de bavard au flot de conneries qu'il débite d'habitude. Et le voilà qui pousse un profond soupire en se rallongeant, dépité. Il a quoi de mieux à faire maintenant, sur cette route déserté par tous. Plutôt que de se faire chier toute la journée, autant tenter de bien terminer sa nuit. Il aura le temps de s'inquieter sur son retour plus tard. Par précaution, il garde tout de même sa dague dans sa main alors qu'il reprend une position propice au sommeil, fermant les yeux.
Sauf que là encore, le destin lui fait un pied de nez.
Tu voulais dormir ? Et bah nan ! V'la de la visite mon mignon !
Linaelle De Cadix- Admin
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Re: [RP] Bien commencer une relation avec une femme pour les nuls (ft. Marc)
par Linaelle De Cadix Ven 31 Oct - 7:58
{Linaelle}
« Ils ne savent pas que ce n’est que la chasse, et non la prise qu’ils recherchent. »
Blaise Pascal
~
Les pas de la louve, bien que furtifs, sont assurés. Les talons de ses bottes évitent soigneusement la glèbe, veillant à ne laisser derrière elle que les futiles traces d’un éphémère passage. La crinière, savamment domptée en une natte de boucles charbonneuses, ne bride plus aucun des sens, en éveil de nouveau pour accueillir avec ivresse le retour de la tant attendue chasseuse.
L’hispanique n’a depuis longtemps plus eu le loisir de revêtir sa parure de traque, laissant le canidé qui sommeillait au fond de ses entrailles profiter d’un repos non décidé, et regrettable. Mais, depuis sa genèse, Lina n’était jamais parvenue à tenir la bête en apathie bien longtemps. Peut être parce que, passé un moment, elle avait cessé d’essayer. Son repos s’imposait en réalité bien souvent de lui-même, et il en allait de même pour son éveil. Les éléments déclencheurs pouvaient trouver leurs sources dans les faits les plus funestes, comme résulter d’un profond ennui. Il plonge aujourd’hui ses racines dans la réception d’une dérisoire missive dont les lettres avaient paru s’étendre telle l’ombre de la faucheuse. Faucheuse que la brune s'applique, contrairement à son habitude, à fuir avec un désarroi non feint. Répudiant l'idée de demander un quelconque soutien, ne s'étant pas même confié au pourtant très prisé Ours, elle s'était vue contrainte de s'éloigner pour ne pas éveiller de soupçons.
Son excursion avait été inaugurée quelques jours auparavant déjà, à grands coups de poings sur les tables et de fioles d’hydromel, qui se trouvaient -à son grand désarroi- désormais vides. Bien sûr, elle aurait pu agir rapidement, sur l’instant. Mais qu’en aurait-il été alors de l’ivresse de la traque ? De la délectable naïveté avec laquelle les proies s’émerveillent des décors, sereins et sûrs de leurs déambulations, persuadés que leurs ferrailles et leurs armes les tiennent à l’abri ? Elle avait d'abord voulu choisir des dont elle savait qu'elles seraient récalcitrantes, et son coeur palpitait d'excitation à l'idée de pouvoir enfin défouler ses démons en un sanglant duel. Et c'est celles-ci qu'elle suivait alors.
Elle se tient volontairement à distance élevée pour devoir chaque jour marcher plus loin, plus longtemps, ses pas l’éloignant des confidences indécentes desquelles elle avait été témoin. Il faudrait qu’elle y retourne, un jour, mais elle repoussait pour l'instant l’échéance. Sachant pertinemment la distance à laquelle se trouvaient ses proies, l’Andalouse musarde et ose même s’interrompre, attirée par une présence importune et l'appât du gain.
La traque, certes, est déjà lancée, mais sa certitude lui octroie une pause. L’occasion est trop belle, immanquable. L’apollon endormi offre aux visiteurs des traits angéliquement détendus et les yeux de la brune se plissent en signe d’incompréhension. La fortune ne fait aucun doute, la présence du nabab, en revanche, demeure un mystère.
Haussant une épaule, la frêle silhouette s’étire en un gracile mouvement pour s’emparer de la dague logeant contre son mollet, protégée par le cuir de sa botte. A pas de louve elle s’approche, se penchant dans une imperceptible acrobatie pour pointer d’un bras la pointe de sa lame sous la gorge de l’adonis endormi, de l’autre tendre les bras à la recherche de l’espérée fortune.
« Ils ne savent pas que ce n’est que la chasse, et non la prise qu’ils recherchent. »
Blaise Pascal
~
Les pas de la louve, bien que furtifs, sont assurés. Les talons de ses bottes évitent soigneusement la glèbe, veillant à ne laisser derrière elle que les futiles traces d’un éphémère passage. La crinière, savamment domptée en une natte de boucles charbonneuses, ne bride plus aucun des sens, en éveil de nouveau pour accueillir avec ivresse le retour de la tant attendue chasseuse.
L’hispanique n’a depuis longtemps plus eu le loisir de revêtir sa parure de traque, laissant le canidé qui sommeillait au fond de ses entrailles profiter d’un repos non décidé, et regrettable. Mais, depuis sa genèse, Lina n’était jamais parvenue à tenir la bête en apathie bien longtemps. Peut être parce que, passé un moment, elle avait cessé d’essayer. Son repos s’imposait en réalité bien souvent de lui-même, et il en allait de même pour son éveil. Les éléments déclencheurs pouvaient trouver leurs sources dans les faits les plus funestes, comme résulter d’un profond ennui. Il plonge aujourd’hui ses racines dans la réception d’une dérisoire missive dont les lettres avaient paru s’étendre telle l’ombre de la faucheuse. Faucheuse que la brune s'applique, contrairement à son habitude, à fuir avec un désarroi non feint. Répudiant l'idée de demander un quelconque soutien, ne s'étant pas même confié au pourtant très prisé Ours, elle s'était vue contrainte de s'éloigner pour ne pas éveiller de soupçons.
Son excursion avait été inaugurée quelques jours auparavant déjà, à grands coups de poings sur les tables et de fioles d’hydromel, qui se trouvaient -à son grand désarroi- désormais vides. Bien sûr, elle aurait pu agir rapidement, sur l’instant. Mais qu’en aurait-il été alors de l’ivresse de la traque ? De la délectable naïveté avec laquelle les proies s’émerveillent des décors, sereins et sûrs de leurs déambulations, persuadés que leurs ferrailles et leurs armes les tiennent à l’abri ? Elle avait d'abord voulu choisir des dont elle savait qu'elles seraient récalcitrantes, et son coeur palpitait d'excitation à l'idée de pouvoir enfin défouler ses démons en un sanglant duel. Et c'est celles-ci qu'elle suivait alors.
Elle se tient volontairement à distance élevée pour devoir chaque jour marcher plus loin, plus longtemps, ses pas l’éloignant des confidences indécentes desquelles elle avait été témoin. Il faudrait qu’elle y retourne, un jour, mais elle repoussait pour l'instant l’échéance. Sachant pertinemment la distance à laquelle se trouvaient ses proies, l’Andalouse musarde et ose même s’interrompre, attirée par une présence importune et l'appât du gain.
La traque, certes, est déjà lancée, mais sa certitude lui octroie une pause. L’occasion est trop belle, immanquable. L’apollon endormi offre aux visiteurs des traits angéliquement détendus et les yeux de la brune se plissent en signe d’incompréhension. La fortune ne fait aucun doute, la présence du nabab, en revanche, demeure un mystère.
Haussant une épaule, la frêle silhouette s’étire en un gracile mouvement pour s’emparer de la dague logeant contre son mollet, protégée par le cuir de sa botte. A pas de louve elle s’approche, se penchant dans une imperceptible acrobatie pour pointer d’un bras la pointe de sa lame sous la gorge de l’adonis endormi, de l’autre tendre les bras à la recherche de l’espérée fortune.
Dernière édition par Linaelle De Cadix le Ven 31 Oct - 8:00, édité 1 fois
Linaelle De Cadix- Admin
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Re: [RP] Bien commencer une relation avec une femme pour les nuls (ft. Marc)
par Linaelle De Cadix Ven 31 Oct - 7:59
{Marc}
Et meeeeer....
Non sérieusement. Il avait déjà pas une vie facile, et il faut en plus qu'on lui rajoute des obstacles ? Lui a loupé le départ, mais apparemment son invitée surprise ne compte pas le louper, lui. Et tout ce que Marc arrive à construire comme pensée entre la surprise et la peur c'est qu'il va finir assassiné comme un chien errant par un voyageur psychopathe et kleptomane. La pire sortie du théâtre qu'est sa vie qu'il aurait pu espérer. En un mot, c'est le Drame. Avec un grand D.
Il avait ouvert les yeux en sentant l'objet sous sa gorge ,source du trouble dans sa recherche de sommeil réparateur. C'est fou comme le temps peut s'étirer aux moments cruciaux. Comme un sursaut de vivacité insufflé par l'envie de vivre. C'est tout aussi fou comme il peut vous faire faire d'affreuses conneries. Par exemple, saisir le poignet de la roublarde au vol pour l’empêcher d'atteindre son avoir durement acquis, alors que sa dextre serre le poignard qui reposait dans sa paume pour le décaler vers le visage de sa charmante interlocutrice. Malheureusement, ça n'est pas qu'un exemple et Marc s'en mordrait déjà les doigts si ceux-ci n'étaient pas occupés à arrêter le rapt ET menacer la donzelle. Mais qu'est-ce qu'il lui a pris ?! Non ! Il aurait pu juste la laisser prendre ce qu'il avait ! C'est pas si grave ! L'or ça se remplace, pas le sang berdol. L'instinct de conservation... Pfeuh ! Conneries ! Tout ce qu'il en retire de son instinct qui le pousse à l'acte, c'est la certitude qu'il va se faire percer la gorge d'ici une seconde, qu'il va se vider de son sang dans cette putain de forêt, seul, pauvre et en poussant des petits gargouillement pendant qu'il s'étouffe dans le vermeil.... sans parler de l'impression d'avoir conscience de son cœur pour la première fois tant il tambourine dans son crâne et son buste. Histoire de lui rappeler à grand coup de percussions que : J'aipeurj'aipeurj'aipeurj'aipeurj'aipeurj'aipeur... Ou la variante plus mélodieuse : JevaismourirjevaismourirjevaismourirjevaismourirmourirmourirmourirmourirmourirMOURIR PUTAIN RÉAGIS !
Bon, avouons le, il y a tout de même un peu de bonheur dans son malheur parce que... Parce que la donzelle qui lui câline la gorge avec sa lame glacée est franchement, franchement (non mais franchement) agréable à regarder. Un peu comme les Walkyries vous voyez ? Sauf qu'il a bien peur que celle-ci vienne distribuer la mort plutôt que de venir les chercher.
Mais il n'est pas temps de l'admirer, et la pression du fer sur sa chair tendre le lui rappelle avec une éloquence particulière. Elle a été surprise par son réveil inopiné de Belle au Bois dormant au rabais - avec les cheveux plus courts, moins blonds, et un petit quelque chose en plus niveau sub-ceinturale- et il a suffit d'un léger sursaut de sa part pour érafler le dessous de son menton. Ça commence bien. Merci Instinct de Survie. MER-CI. Qu'est-ce que je ferai sans toi franchement ? Surement que je me ferai moins de cicatrices... Si tu pouvais me prévenir avant qu'on me place une lame sous la gorge aussi... Je sais pas, envois un signe... Du morse, des nuages de fumées, un grand panneau "attention danger imminent" qui tombe des cieux, des cris de chouette ou d'hibou si tu préfère... Non ? C'est pas possible ? Très bien. Connard...
Et là... C'est l'instant étrange. Inqualifiable. L'instant juste avant que la foudre ne frappe à côté de vous. Le calme avant la tempête. Le face-à-face entre prédateur et proie juste avant que la course-poursuite pour désigner qui vivra commence. Inutile de le préciser, mais Marc n'est pas du côté de celui qui a les crocs. On sait que c'est imminent, tout les signes sont là, les paramètres, tout, tout ,tout. Mais il y a toujours cet instant de flottement ou on... On ne fait rien. A part se regarder dans le blanc des yeux. Bien qu'à cet instant, Marc a même tout le loisir de plonger ses iris bleues pâles dans celle de la prédatrice du petit jour. Et ce qu'il y voit ne le rassure pas du tout. Elle va le bouffer. Enfin non, pas littéralement. Mais pas une once de clémence dans ses yeux, et ça, c'est mauvais pour les affaires du germain. Ses phalanges blanchissent sous la pression qu'il exerce sur son poignard, histoire d'être certain de ne pas le lâcher, la pointe toujours dirigée vers le visage de Mademoiselle Pique-Assiette.
La gorge sèche et toujours couché au sol dans une position inconfortable, il décide qu'il est temps de causer. Parce que vous ne retirerez jamais à un bavard ses possibles derniers mots. Et parce qu'ils ont l'air cons comme ça à se jauger l'un l'autre dans une impasse qu'un mouvement vif pourrait briser, non sans douleur.
Tu proposes quoi ?
Oui parce qu'être brigandé, ça rapproche et brise immédiatement toute barrière sociale habituelle telle que le vouvoyement. Etre à la frontière du décés doit aider aussi surement dans l'oubli des régles de bonnes-manières basiques ceci-dit.
Parce qu'on peut rester comme ça jusqu'à l'aube prochaine, mais personnellement, j'ai autre chose à faire.
Je dis ça comme ça, mais je suis haut noble. Ce serait une assez mauvaise idée pour toi de m'achever ici. J'ai des amis à quelques pas d'ici qui s’inquiéteront vite de ne pas me voir venir. Alors si tu m’achève, j'espère pour toi que tu cours vite. Parce que les chiens qui seront à tes trousses sont plutôt vifs.
Alors si t'as une solution autre que le double perçage de gorge qui ferait assez ridicule sur nos tombes... Parle, j'écoute.
Non. Soutiens son regard. Flanche pas. Sinon c'est foutu. Elle y croira pas. Elle se doutera qu'ils sont loin, et qu'ils sont sensé rentrer à Tours. Fixe là j'te dis !
Et meeeeer....
Non sérieusement. Il avait déjà pas une vie facile, et il faut en plus qu'on lui rajoute des obstacles ? Lui a loupé le départ, mais apparemment son invitée surprise ne compte pas le louper, lui. Et tout ce que Marc arrive à construire comme pensée entre la surprise et la peur c'est qu'il va finir assassiné comme un chien errant par un voyageur psychopathe et kleptomane. La pire sortie du théâtre qu'est sa vie qu'il aurait pu espérer. En un mot, c'est le Drame. Avec un grand D.
Il avait ouvert les yeux en sentant l'objet sous sa gorge ,source du trouble dans sa recherche de sommeil réparateur. C'est fou comme le temps peut s'étirer aux moments cruciaux. Comme un sursaut de vivacité insufflé par l'envie de vivre. C'est tout aussi fou comme il peut vous faire faire d'affreuses conneries. Par exemple, saisir le poignet de la roublarde au vol pour l’empêcher d'atteindre son avoir durement acquis, alors que sa dextre serre le poignard qui reposait dans sa paume pour le décaler vers le visage de sa charmante interlocutrice. Malheureusement, ça n'est pas qu'un exemple et Marc s'en mordrait déjà les doigts si ceux-ci n'étaient pas occupés à arrêter le rapt ET menacer la donzelle. Mais qu'est-ce qu'il lui a pris ?! Non ! Il aurait pu juste la laisser prendre ce qu'il avait ! C'est pas si grave ! L'or ça se remplace, pas le sang berdol. L'instinct de conservation... Pfeuh ! Conneries ! Tout ce qu'il en retire de son instinct qui le pousse à l'acte, c'est la certitude qu'il va se faire percer la gorge d'ici une seconde, qu'il va se vider de son sang dans cette putain de forêt, seul, pauvre et en poussant des petits gargouillement pendant qu'il s'étouffe dans le vermeil.... sans parler de l'impression d'avoir conscience de son cœur pour la première fois tant il tambourine dans son crâne et son buste. Histoire de lui rappeler à grand coup de percussions que : J'aipeurj'aipeurj'aipeurj'aipeurj'aipeurj'aipeur... Ou la variante plus mélodieuse : JevaismourirjevaismourirjevaismourirjevaismourirmourirmourirmourirmourirmourirMOURIR PUTAIN RÉAGIS !
Bon, avouons le, il y a tout de même un peu de bonheur dans son malheur parce que... Parce que la donzelle qui lui câline la gorge avec sa lame glacée est franchement, franchement (non mais franchement) agréable à regarder. Un peu comme les Walkyries vous voyez ? Sauf qu'il a bien peur que celle-ci vienne distribuer la mort plutôt que de venir les chercher.
Mais il n'est pas temps de l'admirer, et la pression du fer sur sa chair tendre le lui rappelle avec une éloquence particulière. Elle a été surprise par son réveil inopiné de Belle au Bois dormant au rabais - avec les cheveux plus courts, moins blonds, et un petit quelque chose en plus niveau sub-ceinturale- et il a suffit d'un léger sursaut de sa part pour érafler le dessous de son menton. Ça commence bien. Merci Instinct de Survie. MER-CI. Qu'est-ce que je ferai sans toi franchement ? Surement que je me ferai moins de cicatrices... Si tu pouvais me prévenir avant qu'on me place une lame sous la gorge aussi... Je sais pas, envois un signe... Du morse, des nuages de fumées, un grand panneau "attention danger imminent" qui tombe des cieux, des cris de chouette ou d'hibou si tu préfère... Non ? C'est pas possible ? Très bien. Connard...
Et là... C'est l'instant étrange. Inqualifiable. L'instant juste avant que la foudre ne frappe à côté de vous. Le calme avant la tempête. Le face-à-face entre prédateur et proie juste avant que la course-poursuite pour désigner qui vivra commence. Inutile de le préciser, mais Marc n'est pas du côté de celui qui a les crocs. On sait que c'est imminent, tout les signes sont là, les paramètres, tout, tout ,tout. Mais il y a toujours cet instant de flottement ou on... On ne fait rien. A part se regarder dans le blanc des yeux. Bien qu'à cet instant, Marc a même tout le loisir de plonger ses iris bleues pâles dans celle de la prédatrice du petit jour. Et ce qu'il y voit ne le rassure pas du tout. Elle va le bouffer. Enfin non, pas littéralement. Mais pas une once de clémence dans ses yeux, et ça, c'est mauvais pour les affaires du germain. Ses phalanges blanchissent sous la pression qu'il exerce sur son poignard, histoire d'être certain de ne pas le lâcher, la pointe toujours dirigée vers le visage de Mademoiselle Pique-Assiette.
La gorge sèche et toujours couché au sol dans une position inconfortable, il décide qu'il est temps de causer. Parce que vous ne retirerez jamais à un bavard ses possibles derniers mots. Et parce qu'ils ont l'air cons comme ça à se jauger l'un l'autre dans une impasse qu'un mouvement vif pourrait briser, non sans douleur.
Tu proposes quoi ?
Oui parce qu'être brigandé, ça rapproche et brise immédiatement toute barrière sociale habituelle telle que le vouvoyement. Etre à la frontière du décés doit aider aussi surement dans l'oubli des régles de bonnes-manières basiques ceci-dit.
Parce qu'on peut rester comme ça jusqu'à l'aube prochaine, mais personnellement, j'ai autre chose à faire.
Je dis ça comme ça, mais je suis haut noble. Ce serait une assez mauvaise idée pour toi de m'achever ici. J'ai des amis à quelques pas d'ici qui s’inquiéteront vite de ne pas me voir venir. Alors si tu m’achève, j'espère pour toi que tu cours vite. Parce que les chiens qui seront à tes trousses sont plutôt vifs.
Alors si t'as une solution autre que le double perçage de gorge qui ferait assez ridicule sur nos tombes... Parle, j'écoute.
Non. Soutiens son regard. Flanche pas. Sinon c'est foutu. Elle y croira pas. Elle se doutera qu'ils sont loin, et qu'ils sont sensé rentrer à Tours. Fixe là j'te dis !
Linaelle De Cadix- Admin
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Re: [RP] Bien commencer une relation avec une femme pour les nuls (ft. Marc)
par Linaelle De Cadix Ven 31 Oct - 8:00
{Linaelle}
La machine se met rarement en marche de la façon dont on l’espérait. Certains engrenages semblent parfois tout bonnement refuser d’accomplir le rôle qui leur a été attribué lors de leur création. Ou bien l’initiateur du projet, sans même le réaliser, y a-t-il glissé d’autres désirs inavoués, retournant lui-même son invention contre lui. Ainsi, qui de Lina ou de l’adonis plus du tout endormi était responsable de la tournure qu’avaient pris les évènements ? Nul ne pouvait nier que Boucles d’Or avait l’inconscient particulièrement affûté pour s’être éveillé en un moment si opportun.
Mais l’Andalouse n’était d’ordinaire pas du genre à sous-estimer ses proies. Et s’il était peu probable qu’elle se soit laissé endormir par la facilité que présentait l’occasion, il était fort possible que son esprit, lassé par la traque qui semblait ne jamais prendre fin, ait pris l’initiative de tenter le diable. Jouer avec le feu, prier pour se brûler les doigts. Mais si tel était le cas, elle ne s’était cette fois-ci rendu compte de rien. La noiraude était décidément préoccupée. Et quelle qu’était la cause de ce retournement de situation, le résultat n’en était pas moins identique : elle se retrouvait désormais à son tour avec une lame sous la gorge.
Loin de la déstabiliser, ses traits se fendent d’un sourire où se mêlent à la fois surprise et plaisance. Si elle était persuadée de pouvoir lui trancher la gorge bien avant qu’il n’ait le temps de cligner des yeux, la perspective de divertissement l’enchante trop pour qu’elle n’y mette fin si rapidement. Ses genoux se plient pour lui offrir une position et une attente légèrement plus confortable, et ses yeux se plissent pour détailler de plus près le visage qui est désormais bien trop près du sien. Les traits angéliques de l’Apollon sont d’une finesse assez rare qui laisse penser à la noiraude qu’en plus d’être riche, il serait fort probable que du sang noble coule dans les veines qu’elle n’a pas encore tranchées. Serait-elle aujourd’hui doublement chanceuse ? Elle pourrait bien entendu s’encombrer d’un prisonnier afin de réclamer une rançon, mais cela ne lui ressemblait pas. Et elle ne devait pas se défaire de l’idée que ses cibles premières poursuivraient pendant ce temps tranquillement leur chemin, et les jours passés en filature auraient été vains.
Telle la louve qui teste sa proie, elle accentue la pression de la lame dont la pointe vient s’enfoncer, sans l’ouvrir, dans la chair du gibier. Les lippes s’étirent de nouveau pour dévoiler les babines de la sauvage qui se délecte de la peur qui lentement se fraie un chemin dans les iris de l’homme qui lui fait face. Le poids est reporté vers l’avant et son genoux effectue désormais une pression plus importante sur le ventre de celui qui a osé troubler sa chasse, quelle impolitesse. Loin d’être une tentative pour l’impressionner, elle essaie surtout d’éveiller en lui un sentiment autre que la peur, colère ou instinct de survie, qu’importe.
« Tu sais quoi Blondie, j'cours certainement plus vite que tous tes chiens réunis. Et je n'avais pas forcément l'intention de t'achever... D'amocher ta gueule d'ange, par contre... »
Et pour appuyer ses propos, de la gorge la lame remonte vers la mâchoire de l’éphèbe désormais bien éveillé et s’arrête au coin de ses lèvres. Les iris azurés se plongent une fois de plus dans les siens et l’espace d’un instant, elle espère qu’il ne se laissera pas faire.
La machine se met rarement en marche de la façon dont on l’espérait. Certains engrenages semblent parfois tout bonnement refuser d’accomplir le rôle qui leur a été attribué lors de leur création. Ou bien l’initiateur du projet, sans même le réaliser, y a-t-il glissé d’autres désirs inavoués, retournant lui-même son invention contre lui. Ainsi, qui de Lina ou de l’adonis plus du tout endormi était responsable de la tournure qu’avaient pris les évènements ? Nul ne pouvait nier que Boucles d’Or avait l’inconscient particulièrement affûté pour s’être éveillé en un moment si opportun.
Mais l’Andalouse n’était d’ordinaire pas du genre à sous-estimer ses proies. Et s’il était peu probable qu’elle se soit laissé endormir par la facilité que présentait l’occasion, il était fort possible que son esprit, lassé par la traque qui semblait ne jamais prendre fin, ait pris l’initiative de tenter le diable. Jouer avec le feu, prier pour se brûler les doigts. Mais si tel était le cas, elle ne s’était cette fois-ci rendu compte de rien. La noiraude était décidément préoccupée. Et quelle qu’était la cause de ce retournement de situation, le résultat n’en était pas moins identique : elle se retrouvait désormais à son tour avec une lame sous la gorge.
Loin de la déstabiliser, ses traits se fendent d’un sourire où se mêlent à la fois surprise et plaisance. Si elle était persuadée de pouvoir lui trancher la gorge bien avant qu’il n’ait le temps de cligner des yeux, la perspective de divertissement l’enchante trop pour qu’elle n’y mette fin si rapidement. Ses genoux se plient pour lui offrir une position et une attente légèrement plus confortable, et ses yeux se plissent pour détailler de plus près le visage qui est désormais bien trop près du sien. Les traits angéliques de l’Apollon sont d’une finesse assez rare qui laisse penser à la noiraude qu’en plus d’être riche, il serait fort probable que du sang noble coule dans les veines qu’elle n’a pas encore tranchées. Serait-elle aujourd’hui doublement chanceuse ? Elle pourrait bien entendu s’encombrer d’un prisonnier afin de réclamer une rançon, mais cela ne lui ressemblait pas. Et elle ne devait pas se défaire de l’idée que ses cibles premières poursuivraient pendant ce temps tranquillement leur chemin, et les jours passés en filature auraient été vains.
Telle la louve qui teste sa proie, elle accentue la pression de la lame dont la pointe vient s’enfoncer, sans l’ouvrir, dans la chair du gibier. Les lippes s’étirent de nouveau pour dévoiler les babines de la sauvage qui se délecte de la peur qui lentement se fraie un chemin dans les iris de l’homme qui lui fait face. Le poids est reporté vers l’avant et son genoux effectue désormais une pression plus importante sur le ventre de celui qui a osé troubler sa chasse, quelle impolitesse. Loin d’être une tentative pour l’impressionner, elle essaie surtout d’éveiller en lui un sentiment autre que la peur, colère ou instinct de survie, qu’importe.
« Tu sais quoi Blondie, j'cours certainement plus vite que tous tes chiens réunis. Et je n'avais pas forcément l'intention de t'achever... D'amocher ta gueule d'ange, par contre... »
Et pour appuyer ses propos, de la gorge la lame remonte vers la mâchoire de l’éphèbe désormais bien éveillé et s’arrête au coin de ses lèvres. Les iris azurés se plongent une fois de plus dans les siens et l’espace d’un instant, elle espère qu’il ne se laissera pas faire.
Linaelle De Cadix- Admin
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